Avec près de 35 participants , le rassemblement s’est tenu pour la quatrième année consécutive, cette année autour de la maquette d’une stèle portant une plaque explicative et commémorative.

Après les interventions de la fédération de Vendée de la Libre Pensée, du Mouvement de la Paix Vendée, à l’initiative de ce rassemblement avec le soutien de la section Nord-Ouest Vendée de la Ligue des Droits de l’Homme, sont intervenus les Amies et Amis de la Commune de Paris, la Libre Pensée de Loire-Atlantique, et ont été lus des messages de soutien de la Libre Pensée de Charente-Maritime, de l’UD CGT-FO de Vendée. Puis les organisations , Parti de Gauche (comité de Vendée) et Parti Ouvrier Indépendant de Vendée, apportaient leur soutien par une prise de parole ou un message. Le Parti Communiste Français de Vendée n’ayant pas pu être présent, "Le temps des cerises" repris par les participants signifia son soutien.

La conclusion fut apportée par une libre penseuse, en lisant son poème "le 28 mai" dédié à Marie Chiffon née en Vendée, décédée à Nouméa en 1882.

Lors de l’intervention de la Libre Pensée, lecture a été donnée de la réponse négative du maire de Noirmoutier d’apposer une plaque ou une stèle près du château en hommage aux Communards. Pourtant en décembre il avait donné un accord de principe, sous réserve de consultations...

Rendez-vous a donc été donné en 2015, pour rappeler et confirmer notre demande.

Pendant le repas qui a suivi, une poésie a été lue : "Les exilés de la Commune" trouvée récemment dans un cahier de poésies d’un marin de Saint-Gilles Croix de Vie, Adolphe Joseph Chauvin (1865-1942). Il n’en donne pas l’auteur. Témoignage de la culture populaire, vraisemblablement recopié d’un de ces nombreux journaux de l’époque, à rechercher.

Les interventions et textes seront progressivement publiés, notamment dans un prochain bulletin de la Fédération de Vendée de la Libre Pensée.

On trouvera ci-joints l’intervention de la Libre Pensée Vendée, quelques photos, le texte de la stèle, "le 28 mai 1871" et "Les exilés de la Commune".