Jean Dumont Libre Penseur 1854-1933 (Lot)
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Son chien et son fusil dans son tombeau : Retour du Passé ?
Quand Jean Dumont ,Cordonnier Libre-Penseur des confins de trois communes du Quercy-Blanc,
voulut son tombeau sous l’ombrage de pins, arbres d’Immortalité des Maîtres de Sagesse dans les
vieux mythes de toute l’Eurasie, il y grava dans le marbre sa négation de toute immortalité d’une
âme quelconque. Mais chose qui intrigue les gens du hameau voisin, un mazatge en Oc, ce n’est
point cettte affirmation de matérialisme agnostique, c’est un fait plus mystérieux à leurs yeux. Jean
Dumont (1854-1933) voulut être ensépulturé avec « son chien et son fusil », signe de son amour pour
la chasse et curieuse résurgence de rites connus chez les populations anciennes ou actuelles de
chasseurs-cueilleurs ( seule différence : ces peuples n’ont que des armes « blanches »).
Ce détail n’est pas interprété ainsi par les gens du pays qui n’y voient que bizarrerie de caractère chez cet homme dont la Libre-Pensée fit semble-t-il un exclus social, ce qu’étaient, dans l’Antiquité Tardive, dans l’Empire Romain devenu chrétien, les ...moines et les saints ! Un habitant du hameau qui travailla Ã
la réfection du tombeau affirme n’y avoir vu ni restes de chien ni fusil. Dès lors se pose la question
de savoir l’origine de ce dit local. On sait que les sites de confins, surtout boisés, sont partout et
toujours en Europe des lieŠpleins de légendes et des lieux de rencontre avec le Monde des
« esprits », puissances maîtres des forces de la Nature. Ce sont des lieÅ d’accession à une
Conaissance supérieure, interdite, réservée à des Initiés aux termes de parcours initiatiques. Or Jean
Dumont voulut surmonter son tombeau d’un obélisque portant un buste de l’antique et grecque
Cybèle Bérécynthienne, Mère de Tous les Dieux, Dame de la Nature, des Morts et des
Renaissances. Il le voulut afin d’y « entrer, tranquille, dans le Néant ». Néant ou « Non-Être » qui
n’effrayait pas son esprit. Fut-il un initié ? Vers 1960 on se souvenait à Montcuq d’un personnage qui
disait être admis en loge maçonnique une fois par an, lors de la St-Clair, 1er juin, Jour de Lumière.
Cet homme vivait « vers Ste-Croix ».Or Jean Dumont fut déclaré décédé à Ste-Croix, las Nà uzos,son
domicile, étant traversées par la limite avec Ste-Croix. En ces parages de la Séoune l’église St-
Aignan de Rouzet recèle des sculptures aux sens cryptés laissées par des proto-Francs-Maçons
médiévaux. Ces lieŠconserveraient-ils des secrets transmis entre initiés et connus de Jean
Dumont ?
Pour plus d’informations, contactez la Fédération du Lot.