Pour plus d’infos, vous pouvez téléchargerle bulletin départemental de mars 2010.

Depuis de nombreuses années, nous constatons que tout est mis en place pour la destruction de la République une et indivisible :
– décentralisation puis régionalisation.
– destruction de tous les services publics : école, hôpital, université et recherche, etc.
– réforme des collectivités territoriales qui fleure bon l’Ancien Régime.
En accompagnement, toujours la même bouillie médiatique et notamment ces derniers temps, depuis la mort de M. Seguin jusqu’à la messe pour les victimes de la tempête en Vendée, les libres penseurs ne peuvent que constater ce cléricalisme dégoulinant qui permet en permanence d’éviter de poser les problèmes induits par les politiques menées depuis de nombreuses années.
A l’instar des musulmans avec leur ramadan, les catholiques renouent avec la tradition du carême, si l’on en « croa » notre télévision publique. Faire pénitence en ces temps difficiles permet de renouer avec son corps et le « seigneur », et de se rapprocher de ceux qui souffrent. "Mon meilleur gendarme c’est le curé ; un archevêque c’est aussi un préfet de police" déclarait Napoléon… mais nous décidément nous n’en voulons pas, et nous continuerons à défendre la laïcité institutionnelle dans notre pays pour rejeter tous les obscurantismes, pour la liberté absolue de conscience.
C’est bien pour cela que nous vous invitons, camarades, à perpétuer la tradition initiée par Sainte-Beuve et Flaubert en 1868, en faisant repas gras contre tous les interdits religieux le jour du « vendredi dit saint » pour affirmer notre opposition à tous les interdits et dogmes d’où qu’ils viennent.

Ni dieu ni maître, à bas la calotte vive la Sociale !

Le repas du vendredi dit Saint :
Organisé par la Fédération varoise, il aura lieu au restaurant "Au vieux Pressoir" à Brignoles - Route de Marseille (04 94 69 97 49) à partir de 19 heures. Pour connaître le menu et s’inscrire, voir ci-dessous. Les partisans de la libre pensée partageront ce repas amical, qui se conclura fraternellement par des chansons laïques et progressistes, certaines de Jean Ferrat (voir page 4 du présent bulletin).