En mémoire de Francisco FERRER

LA FEDERATION DE VENDEE DE LA LIBRE PENSEE

et

LE GRAND ORIENT DE France

Avec le soutien et la participation

de la VILLE DE LA ROCHE-SUR-YON

Vous convient

à une manifestation commémorative

A La Roche sur Yon

le 17 octobre 2009

Le 13 octobre 1909, Francisco FERRER était fusillé à Barcelone, le lendemain d’un « procès » en conseil de guerre. Cette exécution est restée dans les mémoires comme une marque de la plus grande injustice, depuis l’accusation portée par l’évêque de Barcelone désignant F. Ferrer comme responsable des émeutes des réservistes mobilisés contre la guerre au Maroc, jusqu’au procès dont il est avéré aujourd’hui qu’il fut entièrement fabriqué.
En Vendée l’émotion fut vive également ; ainsi le journal républicain La Démocratie Vendéenne du 14 octobre « Mansuétude cléricale »- : Ferrer condamné à mort - « Nous avons donc le droit de dire qu’il est innocent (…) et que ce n’est pas un insurgé, mais un maître d’école qui va être immolé aux haines cléricales », puis le 17 : « L’Inquisition au XXème siècle - Exécution de Ferrer - Ce sont les moines qui l’ont fusillé comme ils brûlaient les hérétiques sur les bûchers de l’Inquisition. ».
Les journaux cléricaux reprennent l’argumentation officielle. L’Etoile de la Vendée du 17 Octobre titre à propos de la manifestation de Paris : Explosion de fureurs maçonniques. « Cette exécution (…) acte de justice et de légitime défense sociale » puis le 24 « Ferrer n’a pas été fusillé parce que libre – penseur. Il a été exécuté parce que révolutionnaire à outrance. (…) Contre la constitution de son pays qu’il voulait transformer en république, crimes qui l’ont rendu légalement justiciable d’un conseil de guerre. ».
Dès le soir de son exécution, des manifestations et émeutes se produisent dans la plupart des capitales européennes. Le Dimanche 17 Octobre près de 60 000 manifestants défilent dans les rues de Paris.
La vengeance de l’Eglise catholique et de la monarchie espagnoles à l’égard de ce militant anarchiste, républicain, exilé un temps en France, tient surtout au fait qu’il fonda l’Ecole Moderne, mixte et laïque, libérée de tout dogme afin de combattre le monopole de l’enseignement religieux.
La Roche–sur-Yon possède une rue FERRER. Dès le 17 octobre 1909, la Ligue des Droits de l’Homme souhaite qu’une rue porte ce nom. La rue (d’un ensemble privé) le recevra dés décembre mais non officiellement. Elle sera intégrée avec ce nom en février 1920 dans la voirie municipale.
L’action et l’œuvre de F. Ferrer dans son combat pour l’émancipation sociale, notamment par l’instruction délivrée en dehors de tout dogme, sont toujours d’actualité.

Le Samedi 17 octobre 2009

· 14h00 RASSEMBLEMENT

à l’angle des rues Ferrer et du Boulevard Louis Blanc, avec prise de paroles des organisations et d’un représentant de la Ville.

· 15h00 CONFERENCE-DEBAT

à la Maison de quartier des Forges, avec :

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Jo SALAMERO, Président d’honneur de la Fédération nationale de la Libre Pensée présentera la place de Francisco Ferrer dans le mouvement ouvrier, son rôle pour l’instruction de la classe ouvrière, ainsi que le rôle de l’Eglise catholique espagnole dans la dénonciation de F. Ferrer dans la campagne qui a suivi et aboutit à sa condamnation et à son exécution,

Jean REGOURD, Président de la Fédération de Vendée de la Libre Pensée présentera les évènements locaux et les hypothèses concernant la dénomination de la rue Ferrer à La Roche-sur-Yon,

Ludovic MARCOS, Conservateur du musée de la Franc-Maçonnerie, au nom du Grand Orient de France, développera la personnalité et l’action de F. Ferrer

NB
Depuis le boulevard Louis Blanc, la rue Ferrer est à gauche de l’Ecole Normale (IUFM)
La maison de quartier des Forges est à 300m en empruntant le passage sous la voie de chemin de fer vers la rue Bacqua