EDITORIAL N° 53

Ce numéro est consacré à des contributions à la question à l’étude de notre congrès national à savoir « Enseignement du fait religieux ou enseignement de la religion ».

Nul doute que les apports des fédérations et des diverses contributions seront très riches.
Dans une société en décomposition, il faut des repères. Nous, c’est la raison ! Rien de « surnaturel » ou de « spirituel ».
Pour les dirigeants politiques, cette volonté de confier aux religions les contrôles des consciences traduit quelque chose de plus inquiétant : ils n’auraient pas d’autre solution ? Cela ne traduit-il pas une peur panique devant les problèmes sociaux que leurs politiques vont soulever, soulèvent déjà, et dont ils savent pertinemment que les populations ne veulent pas !
Ainsi les Irlandais ont-ils traduit ce que les autres peuples pensent mais ne peuvent pas dire.
N’étant pas de ceux qui pensent que les referendums sont la meilleure expression démocratique ( quand on n’a que ça, ne vaut-il pas mieux cependant utiliser ce moyen ?), nous pensons que le raisonnement et la force de conviction sont de bons outils pour convaincre. A condition que les libertés publiques soient préservées, dont la liberté absolue de conscience pour laquelle nous militons activement.

Ce sera certainement un axe fort de notre congrès.

Nous progressons dans la découverte de notre histoire, celle des Libres Penseurs de Vendée. Plusieurs pistes ont été ouvertes récemment. Nous pouvons affirmer que nous sommes une des plus anciennes associations dans le département : le premier groupe avec statuts déposés date donc de 1881—1882. Bientôt 130 ans ! ( nous allons bientôt pouvoir rivaliser avec les églises !).

Alors toute modestie mise à part, il semble tout à fait convenable de s’offrir un Irish Coffee.

Jean Regourd

SOMMAIRE

P1 : Editorial
P 2 à 6 Question à l’étude 2008 : Contribution de la Vendée
P. 6-7 contribution de Joseph Rouet
P. 7-8 Lettre à Monsieur le Président du Tribunal de Grande Instance
P. 8 Un peu de notre histoire ;

Encart / Rassemblement contre le financement public de la venue du pape des catholiques