L’école publique au coeur de la République : comment et sur quels principes Ferdinand Buisson a-t-il fondé l’école républicaine ?

vendredi 17 mai 2013
par  lpOise
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La Libre Pensée de l’Oise invite tous les citoyens à venir au troisième rassemblement qu’elle organise à Thieuloy-St-Antoine LE DIMANCHE 23 JUIN 2013 pour débattre de la refondation de l’école, là où a vécu et est enterré celui qui a fondé l’école républicaine : FERDINAND BUISSON, directeur de l’enseignement primaire sous JULES FERRY.

Invitation aux fédérations de la Libre Pensée des départements limitrophes, et à tous les citoyens, élus républicains, responsables associatifs, syndicats et partis défenseurs de l’école de la République

La Libre Pensée de l’Oise organise le dimanche 23 juin 2013 un troisième rassemblement régional en hommage à Ferdinand Buisson à Thieuloy-St-Antoine, le village de l’Oise où il a vécu et est enterré.

Comme en 2011 et 2012, la Fédération de la Libre Pensée de l’Oise invite tous les élus républicains, les associations, partis, syndicats et les citoyens qui sont soucieux de la défense et du devenir de l’école publique et laïque en 2013 à venir saluer la mémoire et l’Å“uvre de Ferdinand Buisson et des hussards noirs de la République.

Dès 12 heures les amis de l’école publique sont invités à un grand pique nique convivial tiré du sac, précédé d’un apéritif offert par la LP60, dans (et aux alentours de) la cour de l’école de Thieuloy (préau possible en cas de mauvais temps), généreusement mise à notre disposition par la municipalité.

À 14 heures nous débattrons sur le thème d’actualité brûlante :

Comment et sur quels principes Ferdinand Buisson a-t-il fondé l’école républicaine ?

Le débat sera introduit par une conférence donnée par Pierre-Yves Ruff, l’ami libre penseur de la Manche, qui a récemment ré-édité les 12 tomes du Dictionnaire de Pédagogie coordonné par Ferdinand Buisson.

Un hommage sera rendu au cimetière lors de la cérémonie qui se tiendra à 16 heures 30 au cimetière.

Le discours de la Libre Pensée en 2012, lu par Claude Singer

Quelques citations utiles :

  • Ferdinand Buisson le 19 janvier 1910 à la Chambre des députés : « L’éducation républicaine ne croit pas à des vérités absolues, immuables, intangibles. Elle n’accepte ni doctrine d’État, ni doctrine d’Église, comme l’expression parfaite de la parfaite vérité. Elle croit que la vérité elle-même évolue et grandit avec l’esprit humain. Elle croit qu’il faut, dans la transmission de nos connaissances, nous contenter d’approximations indéfiniment perfectibles, même en morale. »
  • Selon Ferdinand Buisson, cette éducation ne peut être donnée que par des esprits affranchis : « Il n’y a plus ni enseignement là où il n’y a plus la liberté de pensée et la sécurité de la parole ; qui n’est pas un homme libre n’est pas un éducateur. Credo d’Église ou Credo d’État, c’est également la mort de l’esprit. »

 [1]

Une présentation vidéo de Ferdinand Buisson, qui oublie de dire que celui-ci fut aussi président de la Libre Pensée. Rien non plus sur sa présence au mémorable Congrès de Rome de 1904.

Thieuloy-St-Antoine est une demi heure de Beauvais sortie nord ouest (Troissereux) à 27 km sur la D901 en direction du Tréport Pour se rendre à Thieuloy-St-Antoine

regarder l’hommage rendu à Ferdinand Buisson par Marc Blondel en 2011

voir aussi cet article de 2011


Début de la biographie de Joseph Rollo dans le dictionnaire du Mouvement ouvrier Maitron :

"ROLLO Joseph, Marie

Né le 10 juin 1891 à Vannes (Morbihan), mort en déportation le 29 juillet 1944 à Neuengamme ; instituteur ; militant syndicaliste du Morbihan ; résistant.
Joseph Rollo était le fils d’un facteur des postes. Il fut, avec Louis Cren*, l’un des responsables du Syndicat des instituteurs du Morbihan avant 1914. Il aurait participé au congrès de Chambéry et en août 1912 devint membre du conseil fédéral de la FNSI. Il était directeur d’école à Auray-Gare. Mobilisé en 1914, il fut affecté comme matelot-fourrier à Brest puis à Lorient. En juillet 1915 à Brest, il put épouser Renée Coltat (voir Renée Rollo*) avant d’être envoyé à l’escadrille des patrouilles françaises de Leixoês-Porto (Portugal). Connu pour ses opinions, il faisait l’objet d’une surveillance continue. C’est ainsi que l’on sait qu’il était en relations avec Charles-Albert*, Jean Longuet*, Pierre Renaudel*, Gaston Vidal. Au Portugal, il entra en contact avec les révolutionnaires portugais et fréquenta la Maison du peuple locale.

Secrétaire du syndicat des membres de l’enseignement laïque du Morbihan après la guerre, il s’opposa en avril 1920, lors du congrès de l’Union départementale CGT, à l’entrée indistincte de tous les membres de l’Amicale des instituteurs à la CGT, ne voulant accepter que « les purs » et rejeter « les jaunes ». Combattu par Jean Le Levé* qui défendait la thèse CGT de l’accueil de tous les anciens amicalistes, il ne fut soutenu que par deux autres délégués. Le syndicat de Joseph Rollo, qui par ailleurs menait dans le département une intense campagne communiste s’attaquant en particulier au maire socialiste de Lanester, Pierre Rogel* refusa de se dissoudre et fut finalement exclu de l’UD-CGT en avril 1922. Il adhéra alors à la GGTU. La même année, Joseph Rollo fut condamné avec plusieurs membres du syndicat de l’enseignement laïque pour infraction à la loi de 1884. Il n’en continua pas moins sa propagande unitaire et communiste participant à de multiples meetings et faisant de son syndicat une section puissante (120 membres en 1925) de la Fédération unitaire de l’enseignement dont il fut nommé secrétaire général en 1925 (trois membres du bureau cette année-là provenaient du Morbihan). En 1923-1925, il avait été secrétaire pédagogique de la Fédération nationale de l’Enseignement.

Cependant, vers la fin de 1929, Joseph Rollo commença à avoir des difficultés avec le Parti communiste à qui il reprochait subordonner toujours davantage l’action de la CGTU aux directives de Moscou. Pris à partie par l’Humanité, il fut exclu du PC le 9 février 1931...../....."


[1Ces quelques lignes sont extraites de « L’école laïque est en danger » page 9, brochure écrite en 1939 par Joseph Rollo, secrétaire de la Commission d’Action et de Défense laïques du Syndicat National des Instituteurs publics. Joseph Rollo était instituteur à Auray, en sud Bretagne. Syndicaliste et résistant, il a été arrêté, torturé et déporté. Il est mort le 8 avril 1945 au camp de concentration de Neuengamme en Allemagne. Il était parti du camp de Royalieu à Compiègne le 28 juillet 1944.


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